Inertie thermique ou volant thermique ? Un équilibre important pour un plancher chauffant

Publié le : 09 avril 20214 mins de lecture

En thermodynamique, on entend par  » inertie thermique  » la capacité d’une structure à faire varier sa température plus ou moins lentement en réponse aux besoins des variations de température, tandis que le  » volant thermique  » définit la capacité d’un système à retenir et à libérer progressivement le « stocké  » Chauffer. Les systèmes de chauffage de conception ancienne, ceux de nos grands-parents pour être clairs, préféraient décidément la fonction du volant thermique et garantissaient un dégagement constant de chaleur dans une maison pendant toute la journée. Avec l’amélioration de l’isolation thermique de nos maisons et avec nos différents modes de vie, souvent à l’extérieur de la maison, la fonction du volant thermique est devenue de moins en moins appréciée. Les maisons modernes, bien isolées thermiquement, « gardent » déjà à elles seules la chaleur d’un immeuble, alors que le locataire a aujourd’hui typiquement besoin d’une adaptation rapide des températures à ses absences et présences dans la maison. Aujourd’hui, on s’attend à une chaleur agréable tôt le matin et le soir, des températures plus basses pendant la nuit et pendant la journée quand on n’est pas à la maison.

Qu’attend-on d’un plancher chauffant aujourd’hui ?

Un système de chauffage moderne doit donc principalement offrir une faible inertie thermique, c’est-à-dire la capacité de répondre rapidement aux demandes de changement de température tout au long de la journée. Le chauffage au sol avec son imposant « corps chauffant » constitué d’une chape très épaisse ne répond guère à ces besoins. La forte épaisseur de la chape, nécessaire dans les systèmes traditionnels pour garantir certaines caractéristiques mécaniques du support, capte la chaleur générée par le tuyau de chauffage et ne la libère que progressivement à la surface du sol. Il s’ensuit que l’utilisateur se plaint de la « lenteur » du système qui réagit avec une certaine « paresse » et avec un retard considérable à ses demandes de changement de température. Une vraie honte, étant donné que le plancher chauffant offrirait à lui seul un excellent confort de vie grâce à sa source de chaleur radiante homogène et large. La quadrature du cercle, faible inertie thermique dans un système rayonnant, nécessiterait donc une chape de faible épaisseur mais avec des caractéristiques mécaniques garantissant l’intégrité du revêtement de sol.

La solution pour les chapes chauffantes de faible épaisseur

Les systèmes innovants permettent de créer une chape chauffante de faible épaisseur avec une faible inertie thermique sans compromettre les caractéristiques et l’intégrité du revêtement de sol lui-même. Le système implique l’application d’une chape sable-ciment classique de classe F4 / F5 sur un panneau avec une structure brevetée particulière qui induit la chape à une microfissuration contrôlée. Cette microfissuration est ensuite interceptée et neutralisée par une gaine spéciale de désolidarisation. Avec un revêtement de chape de seulement 8 mm au-dessus du tuyau de chauffage, la chaleur produite atteint rapidement la surface. Cette faible inertie est perçue par l’utilisateur comme une agréable capacité du système à s’adapter rapidement à ses besoins de changement de température de son habitation. Mais les avantages des systèmes innovants vont bien au-delà : grâce à la microfissuration contrôlée, la chape ne nécessite pas de joints de contrôle (« fractionnement »), évitant ainsi des coupures disgracieuses dans le revêtement de sol lui-même. La chape est sans tension et le risque de « curling » est évité. La chape maintient sa hauteur, même le long des bords, évitant le risque d’un détachement ultérieur de la plinthe du sol. Le principe de la chape à microfissuration contrôlée – une grande innovation dans le monde des chapes chauffantes à faible inertie thermique.

Plan du site